Histoire et principes de la Kinésiologie
Fondements, Déontologie

Littéralement « science du mouvement », cette technique apparaît aux Etats Unis dans les années 60, grâce au Dr Goodheart, chiropracteur. Inspiré de Médecine Traditionnelle Chinoise, il établit des liens entre les réponses musculaires et les méridiens. La philosophie des 5 éléments de l’énergie, du yin et du yang et de l’équilibre qui se trouve au milieu, ni trop ni trop peu, est partie intégrante de toutes les déclinaisons de la Kinésiologie.

Des techniques comme le Touch For Health, 3 in 1 Concepts, Brain Gym, Hypertonix, Neuro-kinésio, Education Kinésthésique, Kinésiologie Périnatale ou Holographique, s’inscrivent dans cette lignée, et privilégient le mouvement comme clé de l’apprentissage et du changement.
On retiendra le test musculaire, outil de prédilection des kinésiologues, qui permet d’interroger le corps et le système dans son ensemble. Il indique les zones d’inconfort et les moyens de correction et d’équilibrage.

Les corrections peuvent être énergétiques : avec l’acupressure, on sollicite les points des méridiens pour retrouver la bonne dose d’énergie dans chacun d’entre eux. On utilise aussi la réflexologie, les points neurovasculaires, les drainages énergétiques, les chakras…

Les corrections peuvent être émotionnelles : via des fleurs de Bach, des récessions d’âge, des libérations de stress émotionnel… le corps intègre des nouvelles données, trouve de nouvelles ressources.

Les corrections peuvent être structurelles : les dimensions haut/bas, droite/gauche, avant/arrière, ou encore intérieur/extérieur peuvent être asymétriques. Des corrections physiologiques permettent de rétablir l’harmonie.

Les symptômes sont envisagés comme des messages, à écouter et comprendre. Ils n’arrivent pas à cet endroit et à ce moment par hasard, ils ont une utilité et rendent service à une partie du système. Via le décodage biologique, ainsi qu’une écoute active du corps et du mental, on trouve l’origine et le déclencheur des symptômes, et évitons ainsi la surenchère.

Le système apprend à s’équilibrer dans une situation stress, à mobiliser ses ressources. Largement inspirée des neurosciences et de leurs récentes découvertes, la Kinésiologie active des circuits neuronaux courts, favorise les échanges dans le corps calleux, contribue à la myélinisation.